Tous les articles par civitanova

JeFra (Jeunesse Franciscaine)

C’est une pastorale qui a été initiée ici au Bénin par le Fr Michele PEIRANO qui voulait une jeunesse dynamique à la suite du Christ, dans le vécu quotidien de l’Evangile.

Aujourd’hui, cette réalité a besoin de plus de forces inspiratrices pour lui redonner vie du fait que de nombreux jeunes qui la composaient ont trouvé d’autres débouchées de travail. Elle est associée à l’OFS (l’Ordre Franciscain Seculier). 

Nomination du définiteur général

ROME, Italie – Après la présentation des trois candidats par la Conférence PACC, le Ministre général, avec le consentement de son définitoire général, a nommé définiteur général frère Victorius Dwiardy. Au moment de sa nomination, frère Victorius était ministre provincial de Pontianak, Indonésie. Il succède ainsi à fr. Cesar Acuin qui a présenté sa démission le 17 juin dernier pour des raisons de santé.

Le Pape aux séminaristes : « Soyez authentiques et cohérents ! »

Les six mille séminaristes et novices venus à Rome dans le cadre de l’année de la foi en pèlerinage, ne sont pas prêts d’oublier leur rencontre avec le pape François. Au cœur de leur séjour, ils ont pu entendre la parole forte et directe du Pape, qui, dans son style désormais bien connu, n’a pas hésité à lâcher son texte et à s’adresser à eux sans ménagement. Pendant près d’une heure, dans une salle Paul VI réchauffée par les témoignages et les chants qui ont précédé son intervention, François a parlé de la vocation, de la joie, de la cohérence entre leur engagement et leur vie, dénonçant sans ambages certains comportements de prêtres. Les jeunes participants ont réservé un accueil enthousiaste et chaleureux au Pape, accueilli dès son arrivée par des vivats et des chants. La complicité s’est établie d’emblée entre le Pape et l’assistance. Les boutades et la franchise désormais proverbiale du Pontife ont déclenché les rires et les applaudissements d’un auditoire conquis et attentif. François, dans une catéchèse en grande partie improvisée, a tenu à rappeler avec force la beauté de la consécration, comme don plénier et joyeux de sa personne au Christ et à l’Eglise. Trois mots-clés ont été le fil-conducteur de cette catéchèse très personnelle, vivante et imagée : joie, fécondité et authenticité. « Le choix définitif est difficile aujourd’hui », a d’abord reconnu le Pape, se référant tant au sacerdoce qu’au mariage ; la faute à une « culture du provisoire » dont nous sommes les victimes, à laquelle nous sommes soumis, et dont il faut se libérer, parce que « dangereuse ». « Pas de sainteté dans la tristesse ! » François est ensuite revenu sur la principale caractéristique du consacré : la joie. Et d’exhorter les aspirants au sacerdoce et à la vie religieuse à être de vivants témoins de la joie du Christ. « Il n’y a pas de sainteté dans la tristesse » a martelé le Pape. Et de poursuivre, « la joie ne nait pas des choses que l’on possède. (…) Ca me fait mal quand je vois un prêtre ou une sœur avec une voiture ‘dernier cri’. Ce n’est pas possible ». « S’il vous plait ! Pas de prêtre ou de sœur avec des têtes de piment au vinaigre ! » a lancé le Pape devant une assistance hilare. Fécondité pastorale « Mais d’où vient ce manque de joie » que l’on peut voir chez certains consacrés ? interroge le Pape. D’un célibat mal vécu, stérile, source d’une véritable insatisfaction. « Le célibat est un chemin de maturation vers la paternité/maternité spirituelle », rappelle François. « Si un prêtre n’est pas père, si une sœur n’est pas mère, ils deviennent tristes », observe-t-il encore. Cette absence de paternité/maternité spirituelle engendre tristesse et stérilité, et « cela n’est pas catholique ! » conclut François. La joie du consacré découle ainsi de sa fécondité pastorale et la nourrit. Authenticité et cohérence doivent caractériser les consacrés Le Pape a enfin appelé séminaristes et novices à « l’authenticité ». Les jeunes ont une aspiration naturelle à la cohérence, note le Pape, et ils sont « dégoûtés quand ils voient des prêtres ou des religieuses qui ne sont pas authentiques », qui, comme les Pharisiens, que dénonce Jésus, se complaisent dans l’hypocrisie et la duplicité. Aux formateurs, aux religieuses et aux prêtres plus âgés de donner « un exemple cohérent ». « Il est nécessaire que nous, prêtres et sœurs, soyons cohérents avec notre pauvreté, insiste François. Quand on commence à considérer que l’argent constitue le principal intérêt d’une institution éducative, ou paroissiale, ça ne va pas. Ca ne va pas, a alors insisté le Pape, c’est une incohérence ». « Les autres doivent pouvoir lire l’Evangile dans nos vies », a ajouté François, malgré les « limites » et les « péchés » de chacun. Le pape François a enfin donné rendez-vous aux séminaristes et aux novices pour la messe de dimanche en la basilique Saint-Pierre. Une dernière fois, il les a encouragés à aller de l’avant « avec joie, avec cohérence, avec le courage de dire la vérité, de sortir de soi pour rencontrer Jésus dans la prière et de sortir de soi pour rencontrer les autres et leur donner l’Evangile. »

 

 

2013-07-06 Radio Vatican

Ouverture de Jubilée d’Argent

Ouverture de Jubilée d’Argent et fête des 50 ans de prêtrise du Père Mario Capriotti

Le 4 octobre 1987, quatre frères mineurs capucins de nationalité italienne, sur invitation de Nosseigneurs Christophe ADIMOU et Isidore de SOUZA foulaient le sol béninois qui devenait dès lors une terre de mission et d’implantation de l’Ordre des Frères Mineurs Capucins afin de témoigner et d’enrichir l’Eglise locale du charisme franciscain. Pour marquer les 25 ans de cette présence missionnaire, une série de manifestations seront organisées de la période du 3 octobre 2011 au 4 octobre 2012 déclarée année jubilaire. Les Frères Vittore FIORINI, Giansante LENTI, Mario CAPRIOTTI et Vincenzo FEBI ont été les premiers ambassadeurs de l’Ordre des Frères Mineurs Capucins qui ont foulé le sol béninois, après les tentatives du XVII siècle vouées à l’échec pour des raisons d’incommodité liées au climat. Témoigner, faire connaître et implanter l’Ordre franciscain dans ses diverses formes et collaborer avec l’Eglise locale dépourvue encore de prêtres en nombre suffisant : tels étaient les objectifs assignés à ces pionniers de l’implantation de l’Ordre franciscain au Bénin. En attendant la construction et l’intégration de leur couvent, chose qui sera effective en 1989, ils ont été accueillis à la paroisse Saint Martin de Cotonou par le Père Alfred QUENUM. Après s’être familiarisés avec le milieu béninois, le pasteur de l’archidiocèse de Cotonou leur confia l’administration de la station Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus PK6 érigée en paroisse le 16 avril 1989 du fait de leur présence. Les frères capucins ont assuré la gestion de cette paroisse jusqu’en septembre 2008 où ils ont transféré l’administration au clergé diocésain après la construction de l’Eglise. Dans ce même diocèse, ils assurent jusqu’à ce jour l’animation spirituelle des groupes de prière de Padre Pio. A cela s’ajoute la fondation de la Jeunesse franciscaine et l’Ordre franciscain séculier qui constituent des groupes réservés aux laïcs jeunes et adultes qui aimeraient vivre au cœur de la société le charisme franciscain. Par ailleurs, sur invitation du Père Gilbert DAGNON, fondateur de la congrégation des Filles de Padre Pio, ils contribuent à la formation des futures religieuses. Sensibles aux besoins de l’entourage, les capucins ont fondé des orphelinats en vue d’assister les orphelins et les enfants vulnérables. Les capucins sont également reconnus pour leur disponibilité constante à écouter la confession des fidèles, le port de la communion aux malades et la pastorale dans les milieux pauvres. En dehors de l’archidiocèse de Cotonou, sur invitation de Mgr Martin ADJOU, ils se sont installés en 2003 dans le diocèse de N’Dali. Dans ce milieu, ils assurent la charge pastorale de la paroisse Saint André d’Ina et se donnent surtout à la première évangélisation, la catéchèse et la pastorale des malades. De plus, ils offrent également des aides diverses en matière de santé et des urgences sanitaires dans cette localité. Ils ont favorisé aussi l’accès de la population à l’eau potable par la réalisation des forages et puits ainsi que la construction d’un foyer en 2007 au profit des élèves et étudiants dont les domiciles sont éloignés des collèges et centres universitaires. Ils ont aussi grâce au soutien de certains donateurs italiens équipé le laboratoire d’un collège de N’Dali. En 2008, Mgr René-Marie EHOUZOU, leur a ouvert les portes du diocèse de Porto-Novo en érigeant la station Saint Paul de la Marina Pk 10 en paroisse. Dans ce diocèse, les frères capucins ont construit à Djèffa (dans la commune de Sèmè-Podji derrière CAJAF COMON) un orphelinat et une école primaire, le tout situé sur un domaine de 3 hectares. Depuis leur installation au Bénin, les capucins ont ouvert leurs maisons aux jeunes béninois désireux de suivre le Christ sur les pas de Saint François d’Assise. Ainsi, plusieurs béninois se sont déjà engagés définitivement dans cet Ordre. Tous ces motifs constituent une grande action de grâce que les frères capucins célèbreront au cœur des noces d’argent de leur présence au Bénin du 3 octobre 2011 au 4 octobre 2012.

” Comment rendrai-je grâce au Seigneur pour tout le bien qu’il m’a fait ? J’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur “, tel est le motif de reconnaissance du Frère Mario CAPRIOTTI, qui a été ordonné prêtre à jamais il y a 50 ans. Car à en croire ce dernier, c’est par pure prévenance divine qu’il est monté à l’autel du Seigneur. Au cours de l’homélie que l’heureux jubilaire a présenté, il a fait une brève historique de son cheminement et a indiqué les différentes fonctions qu’il a exercées durant ses 50 ans de prêtrise. A cet effet, 26 ans de son ministère sacerdotal ont été passés en Italie tandis que 24 ont été accomplis au Bénin. En dehors des célébrations communes à tous les prêtres (baptême-communion -confirmation-mariage-confession), le Frère Mario s’est rendu disponible au Bénin à travers l’assistance de quelques groupes ecclésiaux particulièrement : l’Ordre Franciscain Séculier, aumônier des Soeurs Clarisses capucines, assistant formateur des Filles de Padre Pio, aumônier des groupes de prière de Padre Pio. Il s’est dédié également à la formation des étudiants de sa famille religieuse, à travers les cours de latin et de franciscanisme. A cela s’ajoute les cours d’italien, qu’il dispensa à l’Institut Jean-Paul II de Cotonou. Poursuivant sa prédication, le Frère Mario a reconnu et avoué que tout ce qu’il a accompli “c’est pour louer, bénir et remercier le Seigneur, qui dans ma petitesse et mon néant a voulu me combler de ses bienfaits, accomplir des merveilles de grâce et d’amour en moi même et dans les frères et soeurs, qui ont bénéficié de mon ministère sacerdotal “. Au terme de sa prédication, il exhorta les jeunes en préparation à une profession religieuse ou une ordination sacerdotale en ces termes : ” n’ayez pas peur de vous donner au Seigneur en générosité et fidélité, sans réserve ” parce que le Seigneur vous donnera en échange “le centuple déjà en ce monde et la vie éternelle dans l’autre”. Au cours de la célébration, l’un de ses confrères a donné lecture de la lettre de félicitation qu’a adressée le Ministre provincial des capucins (des Marches en Italie) au Frère Mario. Il était en union de prière avec le Frère Mario, à travers une messe qu’il présida au Sanctuaire Notre Dame de Lorette, où la grâce de l’ordination avait été conférée à l’heureux jubilaire. Par ailleurs, les confrères du Frère Mario lui ont offert une chasuble et une étole ( à l’effigie de la Vierge Marie) qu’il porta pour présider sa messe d’action de grâce. En outre, les étudiants du Centre d’Etude de Philosophie et de Franciscanisme (institut d’étude en philosophie pour les étudiants capucins du Bénin, Cameroun et Côte d’Ivoire) ont exécuté en l’honneur du Frère Mario, une hymne composée spécialement à l’occasion de ses 50 ans de ministère sacerdotal. L’hymne est intitulée : ” chantons, exultons de joie avec toute création ! Pour cinquante de sacerdoce, chantons ! Jubilons ! Jubilate Deo ! Jubilate Deo ! Jubilate Deo !”

Qui est le Frère Mario CAPRIOTTI ?

Le Frère Mario CAPRIOTTI est né le 1er janvier 1937 à Ascoli Piceno en Italie. Il entra au séminaire des frères mineurs capucins à l’âge de 11 ans. Il a reçu l’habit des capucins et a commencé son noviciat le 22 juillet 1954. Après avoir franchi avec succès l’étape du noviciat, il émit les voeux temporaires le 28 juillet 1955. Il intégra définitivement l’Ordre des frères mineurs capucins en vertu des voeux perpétuels qu’il a émis le 17 septembre 1958. Il fut ordonné diacre le 25 février 1961, par l’imposition des mains de Mgr Joseph MAGGI, Evêque de Sanchung en Chine. Au terme de sa formation, le Frère Mario est devenu ” prêtre à jamais selon l’ordre de Melkisédeck “, le 8 octobre 1961 en Italie à l’ombre du grand Sanctuaire Marial de la Très Sainte Vierge de Lorette. Mgr Primo PRINCIPI lui imposait les mains en même temps qu’avec 7 de ses confrères dont le frère Vittore FIORINI, avec qui il arriva en mission au Bénin le 4 octobre 1987. Après l’ordination, le Frère Mario effectua des études supèrieures couronnées par une licence en pédagogie et un doctorat en littérature classique à l’Université Catholique de Milan. Cette formation intellectuelle lui a permis de former ensuite en Italie et au Bénin, plusieurs générations de religieux, religieuses et prêtres. Ainsi, il ne reste plus qu’à dire “duc in altum frater Marius” (toujours plus haut Frère Mario).

Fr Janvier DJOSSA